Si Metek vous paraît si heureux, c'est tout simplement que son album Riski est une sacrée réussite. 12 tracks qui puent le savoir-faire et l'expérience. C'est donc avec un immense plaisir qu'on l'accueille aujourd'hui pour qu'il nous parle de ses influences cinématographiques, lui qui en sème régulièrement dans ses morceaux. Si vous ne le connaissez pas encore et que votre curiosité vous démange, nous vous invitons grandement à suivre ce lien : http://metek.bandcamp.com/album/riski et à vous manger la baffe. Laissons maintenant place à l'avant-propos de l'artiste : "Je vois trop de films... Je suis incapable de faire un classement de mes 5 préférés. J'aime trop de films pour plein de raisons différentes, pour des détails. Un Top 5 c'est un discours. Le genre de discours qui ne reflète pas vraiment ce qu'on peut ressentir à la sortie d'un cinéma. Ces 5 films ne sont pas mes préférés mais ils m'ont tous laissé dans cet état de rêverie étrange et intense en dehors de toute affirmation de mon goût." Wargames de John Badham. "J'étais un peu jeune quand j'ai vu ce film. Ce que je voulais faire quand je serai grand, je ne savais pas encore. Mais être recherché par le gouvernement et participer à sauver le monde juste avec mon ordinateur et ma gamberge, être pris très au sérieux par la C.I.A etc... ça m'avait sérieusement inspiré." Rocky de John G. Avildsen "L'Amérique et la musique. Et puis à la fin Rocky qui perd le match... Je n'étais pas prêt pour tant d'émotions." Cuisine et dépendances de Philippe Muyl. "J'étais allé voir ce film avec ma mère. La première fois que je me prenais le Bacri. C'est un de mes films préférés celui-là. Le film ne montre qu'une seule pièce : la cuisine. Et il est intense et drôle, intelligent, efficace. Ça m'est resté comme un exemple de très belle réussite cinématographique." Pulp Fiction de Quentin Tarantino. "Je ne l'ai pas beaucoup revu, mais j'avais bien sûr adoré l'énergie des dialogues, du montage etc… L'impertinence et la nouveauté. Et puis il y a cette scène où Marcellus Wallace se fait violer/démonter dans une cave... Je n'étais pas prêt. Biggest shock ever in a theater. Et puis Samuel avec son "Say what again"." La dernière tentation du Christ de Martin Scorsese. "La dernière tentation du Christ me touche pour des raisons personnelles, spirituelles dures à exprimer spontanément ou humblement. Quelque chose se passe dans ce film comme une transmission. Quelque chose de la foi du cinéaste, de sa compréhension de Dieu et des hommes. Et puis la façon dont ce film montre l'invisible et l'indicible clairement, posément, simplement." Si vous avez aimé cet article, n’hésitez pas à le partager avec les petites icônes ci-dessous, et à rejoindre la page facebook ou le compte twitter pour suivre les actualités que Le Rap en France vous propose.