illustration de concert pour l'affiche de l'article live report et interview du rose festival 2023, imaginée par big flo et oli

[Live Report] Rose Festival 2023 à Toulouse

La 2e édition du Rose Festival promettait d’être réussie, au vu de la line-up alléchante. Du 1e au 3 septembre, à Toulouse, le festival imaginé par Bigflo et Oli a attiré plusieurs milliers de toulousains mais aussi un public venant de partout en France. Retour sur un festival d’une couleur chaleureuse et entretien exclusif avec trois artistes de la prog’…

Le Rose Festival 2023, qui a eu lieu au MEETT de Toulouse, un peu à l’extérieur de la ville, était comme une parenthèse, comme un village rose coupé du reste. Il a permis à trente artistes, et à quelques invités « surprise », de se produire sur une des deux scènes. Diversité, émotions et beauté étaient au rendez-vous.

L’expansion du Rose Festival est bien réelle : c’est la première fois qu’il se déroule sur trois jours. En effet, lors de la précédente édition, nous pouvions assister à seulement deux jours de musique. Deux scènes l’une en face de l’autre installées sur un grand espace ont permis aux spectateurs de pouvoir assister aux performances de tous les artistes s’ils le souhaitaient, car jamais deux shows ne se déroulaient en même temps. Une organisation optimisée fait aussi partie du bon déroulement d’un festival.

De plus, de nombreux stands partenaires ont proposé des maquillages (roses bien-sûr !) avec des paillettes, des photos souvenirs déjantées, des défis, du merch ainsi que de quoi se restaurer et s’hydrater. Le public a joué le jeu : des tenues dans toutes les teintes de rose possible, des accessoires…L’ambiance thématique était bien présente.

Le festival a défendu plusieurs valeurs : plusieurs affichages anti harcèlement ou anti homophobie, des artistes masculins et féminins de toutes origines et de toutes orientations sexuelles, comme lorsqu’Angèle a fait voler le drapeau LGBT juste à côté de la scène où elle s’est produite.

La première journée engrangée par Carbonne (Vendredi 1e septembre) :

C’est le rappeur montpelliérain Carbonne qui a ouvert le festival, accompagné de ses compatriotes musiciens LeoLand et Jiddy. Un rap à la fois solaire, mélodique et mélancolique : c’est ainsi que nous pourrions décrire sa musique. Carbonne, que nous avions découvert au travers d’une première interview (à lire ici), s’est exprimé de nouveau au micro du Rap en France sur sa prestation.

Interview avec Carbonne en coulisses

[LREF] Salut Carbonne, comment fait-on pour se retrouver dans la line-up du festival ? C’est lui qui te contacte, ou c’est ton équipe qui prend l’initiative ?

[Carbonne] Ça dépend des festivals. Pour celui-ci, un concours appelé Tremplin a été organisé. J’ai gagné le concours. C’est à partir de là que j’ai été programmé.

Ça doit faire du bien de se dire que tu as pu accéder à cette line up ?

Oui, surtout qu’il y a pleins de sélections. Tu ne sais jamais comment ton projet live va être pris quand tu es jugé par des pros. Ça a marché, et sur scène ça l’a fait donc c’est tout bénef !

Quand es-tu arrivé sur les lieux du festival ?

[Carbonne] On est arrivé en début d’après-midi, seulement quelques heures avant de rapper. Je me suis un peu chauffé la voix avant de monter sur scène, parce qu’une voix qui casse c’est pire qu’un ordi qui freeze (rires).

Oui, j’ai vu que vous avez carrément mis une couverture de survie et un ventilateur pour le redémarrer. Vous avez réussi ?

L’ordinateur a freezé à la moitié du set. On a enchaîné sur du piano/voix le temps qu’il veuille bien se rallumer. Après on est reparti comme au début, on a fait les deux morceaux qu’il restait. On s’en est bien sorti. Les gens que je croise m’ont dit qu’ils s’étaient régalés ! Ça a créé un truc.

Quand tu fais des mouvements avec le public, ça crée tout de suite une connexion.

Oui, les gens étaient bienveillants. Ils avaient envie que ça se passe bien aussi. On n’est pas parti la tête baissée quand il y a eu le problème technique, on est resté avec eux.

Le festival, c’est un peu une ambiance « bon enfant » ?

Oui, c’est très famille.

Bigflo et Oli ont aussi fait cet événement pour faire découvrir des petits artistes. Et en plus, il y a de tous les genres (rap, pop, électro). Ça doit te rappeler le sud ce genre d’ambiance, tu es de Montpellier ?

C’est cool, on a vu des gens qui venaient de Montpellier. Ça régale, ils étaient déterminés !

Comment as-tu trouvé le public ?

Très réceptif, très chaud.

C’est ton premier show à Toulouse ?

On avait fait le Metronum et la Halle de la Machine. C’est ma troisième fois à Toulouse. L’an dernier j’étais au festival Yung Fest à Montpellier avec environ 2000 à 3000 personnes. Ici c’est beaucoup plus gros. Lors de mon passage sur scène on devait être 5000.

C’est le plus grand festival que tu as fait depuis tes débuts ?

Oui carrément. C’est un régal. C’est bonne ambiance, il y a pleins d’autres artistes.

Ta musique est solaire, ça correspond bien !

Oui, ça correspond au mood.

Je trouve que c’est bien d’avoir fait à la fois des sons qui ambiancent mais aussi des sons plus émotifs sur scène, même si on est en festival.

Il ne faut pas trop en faire dans l’émotion parce que les gens sont là pour sauter, mais en même temps un petit moment, quand c’est bien fait, ça montre aussi l’identité du projet. Je pense que c’est important. Ceux qui me connaissent et qui écoutent mes sons assez mélancoliques et qui viennent voir Carbonne, ils sont contents aussi.

Tu as annoncé que tu allais sortir des nouveautés récemment, on te voit beaucoup en studio sur les réseaux. Ça annonce un nouveau projet ?

Oui, je prépare un nouveau projet. Les beatmakers sont les mêmes que d’habitude : Tosmah et Nidsound. Mais il y a aussi Lucci, qui bosse avec Josman, Bekar, Georgio etc…Il a produit pas mal de sons du projet. Leoland et Jiddy ne font pas parti que de la scène, ils participent aussi un peu à la création globale des projets. Ils font partie de l’équipe, de la DA (direction artistique).

Si tu devais faire un bilan de ton dernier projet Sous l’averse sorti en mars 2023, tu dirais que tu en es plutôt content ?

Oui carrément. En termes de chiffres c’est ce qu’on attendait en espérant que ça marche. Les deux gros titres que l’on a mis en avant, Revolver et Valhalla, ont tous les deux plus d’1M. Les autres sons ont aussi bien marché. Le but c’est que ça marche un minimum mais tant qu’on est satisfait de ce qu’on sort c’est le principal. Après, on développe les stratégies pour la suite tout le temps.

Oui le but c’est aussi d’exprimer ce qu’on a au fond de soi ?

C’est ça, et une fois que ça sort, ça sort ! Pour cet EP je n’avais pas fait énormément de promo, j’en ai fait un peu en amont. Quand il est sorti on avait déjà la tête dans le guidon pour la suite.

Des fois, juste se laisser aller c’est bien aussi.

C’est ça, les gens sont là pour la musique. Je n’ai pas fait beaucoup de clips non plus.

La journée s’est enchaîné avec la bonne humeur de LauCarré, qui a nous a également accordé son ressenti.

Interview avec LauCarré en coulisses

[LREF] Salut LauCarré, comment ça s’est passé sur scène, tu as eu des bonnes sensations ?

[L au carré] Incroyable ! C’était une super expérience. C’est la première fois que je fais un festival aussi grand. Il y avait des grosses têtes dans la programmation. C’était très stressant au début mais dès que tu montes sur scène après tu kiffes. C’est tout ce que je rêvais de faire donc je ne peux pas me permettre de stresser avec du mauvais stress. C’est juste de l’adrénaline et du bon stress. C’est une mission accomplie parce que j’ai réussi à attraper tout le monde à la fin. Je n’ai pas de regrets, je vais bien dormir ce soir.

Vous êtes potes avec Bigflo et Oli. C’est eux qui t’ont contacté ?

C’est un peu une histoire de booker. Je suis chez Bleu Citron, ce sont mes producteurs de spectacle. Bigflo et Oli ont les mêmes. Je pense qu’il y a eu des connexions comme ça. Ce n’est pas moi qui aie demandé. Bigflo et Oli sont mes producteurs donc à mon avis ils ont essayé de faire gratter leurs petits artistes.

Tu as aimé le public ?

Il a été incroyable, j’ai validé. Moi je suis parisien mais ici c’est un régal. Ce n’est pas ma première fois à Toulouse mais à chaque fois quand je descends les toulousains sont chauds. Ils m’accueillent comme si j’étais un toulousain (rires).

C’est bien de voir le soleil et l’été (rires).

Au Rose Festival il y a une organisation de fou, même au niveau des bénévoles, tout est bien « quali ». Gros respect à eux.

Tout le monde s’est habillé en rose. Même toi, tu as mis la veste rose officielle du festival !

J’ai mis la veste rose au final ! De base je n’avais pas du tout respecté, puis après je me suis dit qu’il faillait quand même le faire pour montrer qu’on est dans le concept.

Je pense que tu as dû avoir chaud avec la veste (rires). Tu as beaucoup bu d’eau. C’était important de s’hydrater, même dans le public.

Laisse tomber ! A la fin je l’ai enlevé, j’avais trop chaud. J’ai bu beaucoup !

Tu es plus freestyle et technique. Pour toi le rap c’est aussi la passion, et je pense qu’il y a beaucoup de passion dans les festivals comme celui-ci. Ta musique est vraie et proche du public, elle vise les gens. C’est l’occasion d’être en contact physique avec eux.

C’est totalement ça, j’ai ce côté freestyle mais je veux aussi que mes morceaux touchent les gens. J’aime beaucoup être proche de mon public : jouer avec eux, les regarder et interagir avec eux. Je trouve que c’est très important et ça rend le spectacle encore plus vivant. Ça te rend encore plus attachant. Quand je fais des festivals il y en a beaucoup qui ne me connaissent pas au début. Ils sont en mode « c’est qui lui ? ». Si j’arrive avec une image beaucoup trop star, ça va moins faire kiffer les gens. Ce côté très terre à terre fait que les gens ont envie d’en savoir plus sur LauCarré.

Tu es actif sur les réseaux. C’est aussi ça qui te rend proche de ton public ?

Oui, c’est ce que j’essaie de faire.

C’est aussi par ce biais là que tu t’es fait connaître, avec notamment tes passages sur Skyrock.

Oui, Skyrock ça a bien marché. J’ai réussi à garder un petit public sur les réseaux. J’essaie de les régaler, de les faire rire et de leur montrer mon quotidien de temps en temps pour qu’ils s’attachent un peu au personnage et que ce soit encore plus que de la musique.

L’histoire avec Bigflo et Oli est assez folle ! Tu les as rencontré parce qu’un de tes potes de colo connaissait Oli c’est ça ?

C’est ça. C’est un pote de colonie qui avait des vidéos de moi entrain de rapper. Il a croisé Oli par pur hasard deux semaines après la colonie. Il lui montre une vidéo et Oli kiffe. Il a demandé mon Insta, et c’est parti de là. Il m’a envoyé un message et a commencé à en parler à Flo qui a aussi validé. Après il y a eu la signature, Planète Rap, les premiers freestyles. Et quelques années plus tard, le Rose festival ! (rires)

Vous êtes encore en bonne relation avec Bigflo et Oli ?

Oui, comme je disais ce sont mes producteurs donc on est souvent ensemble par ce biais-là. Il y a une histoire de business au-delà de l’amitié. On est obligé de taffer ensemble. Pour l’album qui arrive, je pense qu’on va beaucoup se parler. J’aurais besoin de leur avis sur des titres. On va souvent être branché ensemble. Je suis bien entouré.

Effectivement, j’ai vu que tu avais sorti des singles récemment. Le prochain projet arrive ?

Oui, on bosse sur le premier album. On est au début, on verra quand ça sortira, mais on se donne les moyens pour faire quelque chose de qualitatif et ne pas décevoir.

Ensuite, le vendredi s’est poursuivi avec les prestations du rappeur de la new gen Luther, qui a attiré beaucoup de jeunes. Puis, le DJ Petit Biscuit a montré toute son énergie sur scène, en descendant même faire un pogo avec le public (vidéo à voir ici). C’est un nouvel exemple de cette communion festivalière.  

Bigflo et Oli ont fait leur première apparition en chantant avec lui le morceau Demain. Disiz a enchaîné avec beaucoup de douceur. Le passage d’Angèle, sans doute une des têtes d’affiche du festival, a été comme celui d’une reine arrivant sur son trône. Sa voix envoutante s’est accompagnée de messages engagés.

Gazo, autre tête d’affiche, a quant à lui augmenté encore la température avec une drill qui a fait bouger. La soirée s’est terminée par Worakls Orchestra et Adriatique. Les festivaliers ont eu le droit à un magnifique feu d’artifice d’ouverture, qui sera ensuite lancé de nouveau chaque soir telle une tradition.

Un feu d’artifice fait résonner le ciel toulousain

Une deuxième journée historique ! (Samedi 2 septembre) :

Avec encore plus de monde sur les lieux, le samedi a été bouillant. C’est Jethro qui a débuté, et qui nous a raconté ce moment.

[LREF] Salut Jethro, comment ça s’est passé sur scène ?

[Jethro] Magnifique ! La scène c’est ce que je préfère.

Tu es plus scène que studio ?

Je kiffe le studio, mais quand quelqu’un t’écoute dans ses oreilles c’est plus impersonnel que quand il est devant toi. C’est comme quand tu appelles quelqu’un au téléphone, c’est mieux de le voir. Quand tu arrives sur scène, tu as un coup de stress énorme, en tout cas moi c’est toujours comme ça. Mais à partir du moment où je pose le pied sur scène, c’est fini, je suis juste dans le kiffe. Je suis sur un nuage, et là je le suis toujours finalement.

Tu as gagné le Tremplin, comme Carbonne. C’est ce qui t’as permis de venir ici ?

Exactement, le prix que tu gagnais, c’était le Rose Festival.

C’est top. Il y avait déjà beaucoup de monde à 15h, même si ce n’était que l’ouverture.

Oui, il devait y avoir entre 5000 ou 6000 personnes. C’est très lourd. C’est ma plus grosse scène.

Tu vas avoir un bon souvenir !

Je n’oublierai jamais.

En plus, tu es originaire de Toulouse. Dans ta ville, la saveur est encore supérieure.

J’ai grandi ici. Tu imagines, faire ça à la maison ? C’est trop lourd.

T’as sorti un album récemment. Qu’est-ce qu’il t’a apporté ?

Ça a été une libération. On travaillait depuis deux ans dessus, ça paraît beaucoup pour un EP. On a énormément réfléchi à la DA du projet et on s’est demandé comment être le plus sincère possible tout en produisant de la qualité. C’est comme quand tu fais un travail mais que tu ne peux pas le sortir, même si tu sais qu’il est de qualité, parce que ce n’est pas le bon moment. Quand la cartouche est sortie, c’était parfait.

Les gens ont très bien accueilli le projet. Mon public s’est construit avec. Avant, j’avais un petit public qui ne me connaissait pas vraiment. C’était plus mes proches. Dès que le projet est sorti et qu’il y a eu un certain nombre d’écoutes et de retours, ça a touché beaucoup plus de monde. Il y a eu du « bouche à oreille ». On était content que les gens soient touchés par ce qu’on disait.

Ta musique est rythmée mais aussi profonde. Tu t’es livré ?

J’essaie d’être le plus sincère possible. Je suis un « overthinker » comme on dit en anglais. Je réfléchis énormément tout le temps. Je me dis que si je fais de la musique et si je fais de l’art c’est juste une libération pour moi.  Tu ne peux pas tricher avec l’art. Je pense que ça se voit quand tu triches. Autant rester toi-même, et là je suis resté moi-même.

Tu as des influences de rap US ? On le retrouve dans ta musique et ton style.

Oui, Don Toliver, Travis Scott, Drake, Kendrick Lamar. J’ai d’autres influences que le hip-hop, comme le R’n’B. Aujourd’hui les frontières du rap sont très fines. J’en suis le premier touché et le plus heureux. Ça me permet de ne pas me limiter.

Après cette ouverture, plusieurs artistes ont suivi : Olympe Chabert, Julien Granel et son univers atypique, Adèle Castillon. Mention spéciale à Khali, un rappeur de la new gen connu pour sa voix qui casse les codes. Attirant le même genre de public que pour Luther, les pogos ont animé encore plus ses sons.

Ensuite, Dabeull a précédé les stars ultimes du festival Bigflo et Oli. Ceux-ci ont clairement rempli toute la surface utilisable par le public. Les émotions, encore présentes une nouvelle fois dans ce festival, ont submergé Bigflo qui avait les larmes aux yeux. De plus, Kalash Criminel est venu rendre visite aux deux toulousains sur l’estrade.  

La suite n’a pas laissé de répit aux spectateurs : Tiakola a apporté de la mélodie au rendez-vous, sur la scène à côté d’une grande roue illuminée de belles couleurs. Après cela, juste en face, c’est Hamza, le deuxième belge invité au festival (après Angèle), qui nous a proposé ses tubes connus de tous.

Pour finir totalement transpirants, la fin de la nuit a été réservée aux ambianceurs les plus efficaces : les DJs. L’enchaînement Lilly Palmer et Vladimir Cauchemar a transformé le MEETT en boîte de nuit. Le dernier a mis le feu au sens premier du terme, avec des lances flammes sur des remix de Travis Scott ou encore d’XxxTentacion.

Le dernier jour : moins d’artistes mais l’ambiance jusqu’au bout ! (Dimanche 3 septembre)

C’est le jour où la line up accueillait le moins d’artistes (9 artistes). Mais cela n’a pas empêché les fans de revenir.

Warend, connu pour son passage dans la série de la Nouvelle école, nous a révélé un peu plus son talent sur scène. Il a même été rejoint par Coelho, autre participant à la Nouvelle école. Jazzy Bazz nous a fait part de son rap à texte très profond, puis Zaho de Sagazan a précédé un duo qui a de plus en plus de succès : Caballero et Jean Jass. Ceux-ci ont une fanbase assez impressionnante. Ils ont été rejoints par Bigflo et Oli, ce qui nous a donné un quatuor légendaire.

Le groupe La Femme a permis de changer d’ambiance. Mais le rap est vite revenu, avec SCH. C’est un artiste qui a également été un des plus regardés sur cet événement. Enfin, pour clôturer cette édition, M83 et Moderat nous ont transmis des sonorités électro.  

Le but premier du festival de Bigflo et Oli est aussi d’obtenir un mélange entre artistes renommés et artistes émergents. C’est d’ailleurs l’objectif du Tremplin dont nous parlions avec Jethro et Carbonne, qui met en valeur des artistes de la région Occitanie et leur permet d’avoir un accompagnement financier et professionnel pour les faire éclore. Le concours a eu lieu au cours du mois de Juillet, avec une série de pré sélections, de demi-finales et finale.

Il ne fait aucun doute que ce festival toulousain vient de s’installer parmi les grands festivals de France. L’année prochaine s’annonce bouillante dans la ville rose qui porte le même surnom que l’événement.

About Ludivine

Je suis étudiante en licence d'information communication. Passionnée par la musique, en particulier par le rap, je me rends à de nombreux concerts et écoute en permanence sur les plateformes. Je suis particulièrement fane de Laylow, Josman et Nekfeu. J'aime écrire et faire du montage vidéo, et m'investir à fond dans un projet ! Tout le domaine des médias, de l'audiovisuel et du journalisme m'intéresse.

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